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Et même si nous n’habitons pas en bord de côte et que nous aimons la mer, nous pouvons l’adopter partout sans complexe. C’est juste une question de dosage. La seule chose à éviter est en effet de l’aborder de façon trop classique. La marque Sanijura, implantée dans le Jura propose des meubles de salle de bain haut de gamme de fabrication française. Je vous propose d’explorer en 5 points le style bord de mer à travers l’univers déco de la marque. ⌈ Image en une Vasque Fontana sur plateau chêne du Quebec – Sanijura ⌋ Meuble de salle de bain Lumen, amande, laqué, Sanijura 01 Mélanger style contemporain et patine La salle de bain de style bord de mer est souvent de style rustique. Elle évoque la patine des climats marins qui rongent le bois et font craqueler les peintures. Pour moderniser, la solution est d’opter pour des meubles de salle de bain aux lignes contemporaines comme la gamme Lumen de la marque Sanijura. La laque bleu menthol ou aigue marine viendra contraster les matériaux bruts comme des murs en pierre ou en béton ciré. Meuble de salle de bain Halo, galaxy soft laque, Sanijura Revoir l’article Esprit bohème sur l’île de Syros par Block 722 architects Meuble de salle de bain Baila, laqué, Sanijura 02 Varier les couleurs Quand nous pensons bord de mer », ce sont souvent le blanc et le bleu qui viennent à l’esprit. Cependant, le blanc peut glisser vers un blanc cassé plus chaud. Au bleu marine, nous pouvons opter pour le bleu outremer, et pourquoi pas craquer pour un bleu turquoise ou un vert d’eau évoquant les mers du sud. Une autre possibilité est d’aller vers la palette des gris, des cuivrés et du béton. On peut également aller vers des tonalités sable, argile ou galets, comme dans la salle de bain Baila de Sanijura. Hôtel Son Jaumell à Majorque 03 Miser sur les matériaux naturels Tout comme le style campagne, le style bord de mer évoque la nature, la simplicité et l’artisanat. Dans un esprit maison de pêcheur, vous pouvez accessoiriser votre salle de bain avec des matériaux naturels, tels que le bois brut ou flotté, le lin, la jute ou l’osier. Meuble de salle de bain Sobro, champagne, Sanijura 04 Opter pour les bons accessoires Bateaux, oiseaux de mer, bouée, accastillages… les représentations évoquant la mer ne manquent pas. Mais il suffit de quelques accessoires bien choisis pour évoquer le bord de mer, pas la peine d’en mettre beaucoup comme dans cette salle de bain. Choisissez-les par petites touches, sans surcharger la pièce pour garder une ambiance zen, comme dans cette salle de bain Sobro de Sanijura. Le mieux c’est évidemment d’être authentique », un petit tableau chiné dans une brocante, un souvenir de voyage, des coquillages ramassés consciencieusement au cours des étés… Et on mélange avec quelques pièces design et artisanales. Hôtel Agnandi à Mykonos 05 Mixer les styles Le dernier conseil que je donnerais est mixer les styles. C’est en effet la meilleure solution pour échapper aux clichés. On peut ainsi distiller une pointe d’esprit bohème, nature ou encore scandinave. Meuble de salle de bain Vertigo mélaminé taloche cuivre, Sanijura J’espère que cet article vous aura donné des idées pour adopter le style bord de mer » et vous aura inspiré pour l’aménagement de votre salle de bain. Vous pouvez retrouver toute la collection des meubles présentés sur le site de Sanijura. Vous avez aimé ? Ceci risque de vous plaire aussi Rédacteur en chef Enchanté ! Créez votre 1ère fiche de personnage Oh Capitaine, mon Capitaine Le MJ et Capitaine du navire ! Trrremblez ! Scribe officiel Publiez 50 messages Messages 89Date d'inscription 28/03/2022— Hé, le Pèlerin. Ton île est en vue de l’ de son sommeil, Aesril se redressa sur un coude en entendant les paroles d’un des matelots du Passeflots l’appeler. C’était ainsi qu’il s’était fait nommer à bord, choisissant de dire qu’il était un pèlerin voyageant jusqu’à Stros M’Kai pour trouver des réponses auprès d’un quelconque dieu lointain. Les gens ne posaient pas beaucoup de questions aux illuminés et les marin s’accommodèrent très bien de ce voyageur aussi silencieux qu’il n’était mystérieux. Cela faisait quatre jours qu’ils voguaient et le temps leur avait été clément. Ils avaient gagné l’île plus rapidement que prévu.— Le capitaine t’envoie me prévenir ? Questionna Aesril. Nous débarquons ? — C’est ça. Ils sont en train de préparer la barque, tu devrais aller y charger toutes tes affaires. Tu veux un coup de main pour les porter ?— Ce ne serait pas de refus, Ra-Jid. Tu es bien aimable.— Pas b’soin de flatterie avec moi, en revanche, s’il te reste un sou pour moi, j’pourrai aller le parier contre Sylas et lui mettre sa sortit une pièce de l’intérieur de sa sacoche et la confia à l’homme. Ra-Jid était un Rougegarde avec lequel il s’était bien entendu durant le voyage, il avait eu plaisir à rejouer aux cartes et aux dés et à prendre des paris avec lui, les soirs où il ne faisait pas de quarts. — Tiens et je compte sur toi pour le plumer.— T’as pas d’soucis à t’faire ! Allez, dépêche-toi, le Capitaine aime pas trop traîner dans les parages et j’t’avoue que moi non plus. C’est truffé de pirates par ici… — Allons-y, dans ce partit en cale pour aller chercher la grosse caisse remplie d’instruments et de livres et la souleva avec l’aide du matelot pour la ramener sur le pont en compagnie des membres de l’équipage déjà réveillés qui les aidèrent à mettre la caisse dans la barque et à la fixer solidement. Le capitaine du Passeflot l’attendait non loin.— Alors le Pèlerin, prêt à mettre les voiles. C’est le grand jour ?— En effet. Si vous voulez bien m’accorder un instant, j’ai encore quelques effets à s’éclipsa pour revenir avec son sac et et une boîte enveloppée dans sa cape de voyage. Ici, nul besoin trop se vêtir Malgré le vent marin et la fraîcheur du matin, il pouvait déjà sentir la chaleur de l’air ambiant. Il mit un pied dans la barque, et s’y assit, accompagné de deux matelots. Le capitaine le salua d’un geste de la main et d’un clin d’oeil bienveillant et donna l’ordre de mettre la barque à l’eau. Ramant avec les autres, Aesril regardait le Passeflots s’éloigner et quand vint le moment de mettre les pieds dans l’eau pour mener l’embarquement jusqu’à la terre ferme, une sensation de liberté soudaine s’empara de ses entrailles avec force. Le lieu était exactement tel qu’il se l’était figuré. Au petit matin, ce versant de l’île était baigné d’une lumière douce, le soleil rasant doucement les collines et les dunes protégeant la plage. Des arbres fruitiers, oliviers et palmiers procuraient un ombrage qui serait bienvenu lors des jours de forte chaleur et la plage était entourée d’une petite bute qui le protégerait du vent. Il passa sa main dans l’eau salée. Elle était tiède. Il tâcha de ne rien laisser paraître de la joie euphorique qui bouillonnait en lui, pas tout de suite, comme s’il avait peur que les témoins autour de lui puissent lui retirer ce moment. Une fois la barque accostée, les marins déposèrent la grosse caisse sur sable et Aesril vint à terre, posant la précieuse boîte non loin du reste de ses affaires. — Comment vous allez faire pour transporter cette grosse caisse tout seul ? Demanda un matelot.— Je me débrouillerai, n’ayez crainte.— Vous avez bien du courage de voyager aussi chargé. Enfin, c’est vous que ça regarde, hein. Bon voyage, le Pèlerin, à la revoyure ! Salua l’homme avant de repousser la barque vers la mer pour la remettre à observa la petite embarcation regagner le navire et être remontée à bord tandis que les marins, sous les ordres du capitaine, s’activaient déjà pour tirer sur les cordages. Bientôt les voiles se gonflèrent sous le souffle délicat du vent, portant le navire vers des rivages plus lointains de la mer Abécéenne. Assis sur le sable, il regarda le Passeflots partir au loin, jusqu’à tant qu’il ait quitté la ligne d’horizon et qu’il ne fut plus qu’un lointain souvenir. Lorsqu’il fut certain que plus la moindre forme humaine ou elfique ne se trouvât à proximité, il se remit sur ses jambes, regarda autour de lui un moment, interdit, sans vraiment réaliser. Puis il exulta, allègre et partit en courant le long de la plage. Il courut jusqu’à en perdre haleine, cherchant à atteindre un point où le terrain l’arrêterait, mais seule sa fatigue physique l’y contraignit et il sauta dans l’eau tout habillé, prenant juste le temps d’ôter ses bottes, riant aux éclats comme un dément, incapable de s’arrêter. Il immergea complètement sa tête sous l’eau avant de la redresser, basculant ses cheveux en arrière, laissant le soleil caresser son visage comme s’il le découvrait pour la première fois. Son rire s’apaisa quelque peu, entrecoupé de soupirs.— Oh bon sang, oui ! Je suis libre ! Hahaha ! Je suis libre ! Vas te faire foutre, Larnatillë ! J’emmerde le Couchant ! cria-t-il à l’ remonta sur la plage, tremblant de joie et d’émotion avant de s’étendre sur le sable et de laisser celui-ci passer entre ses doigts avec bonheur. Il était si doux. Il pleurait d’être là.— C’est réel, c’est réel… Je suis ici… Oh par Auri-El, j’ai réussi… Merci… Oh merci… Il demeura là un moment, à regarder les quelques rares nuages moutonner dans le ciel et poursuivre leur lente course dans la voûte céleste, tandis que lui, immobile avait le sentiment d’avoir échappé au temps et au destin, l’espace de quelques minutes, même s’il savait pertinemment qu’il n’en était rien que tout ceci n’était que temporaire. Mais il ne souhaitait pas y penser, pas maintenant. La victoire était trop savoureuse en ce jour. Viendrait bien assez vite le temps où il devrait mettre à profit cette chance qu’il s’était octroyée, le résultat de plusieurs années de sacrifice. Il prit une profonde inspiration, sentant les battements de son coeur s’apaiser quelque peu. Comme il était facile de respirer ici. Comme il était inimaginable, en un pareil lieu, de penser qu’un jour, une chose si simple avait pu être si difficile. Il se redressas, assis sur la plage, observant les lieux. Son foyer pour les mois à venir. Jusqu’à tant qu’il décide de rentrer.— Je suis chez moi… se dit-il à lieu ressemblait plus à un foyer que tout ce qu’il avait connu. Un endroit pour lui. Il se rapprocha de la grande caisse qu’il ramena un peu plus vers l’intérieur de la plage et l’ouvrit. Remplie de fioles, d’alambics, d’instruments de mesure et de livres, il avait aussi laissé de la place pour quelques outils pour s’aider à la construction d’une cabane, une hache, une scie, des clous, un marteau… Il sourit. Un tâche ardue l’attendait.— Na Ch’ent ! Mais… Vas-tu tenir, fichue planche ?! Quelques jours avaient passé sur l’île et le mage découvrait à grand-peine les joies du travail manuel. Il ne comptait plus les nombreuses échardes, les ampoules, les coups de soleil et les innombrables courbatures que de tels efforts avaient exigés. Une vie passée bien au chaud dans les salles confortables du Collège l’avait épargné de ce que ce genre de labeur provoquait. Il avait la chance d’avoir entretenu sa forme en nageant presque tous les jours, mais il n’avait jamais rien fait de comparable avec ce qu’il faisait aujourd’hui. Il passait chaque soir à se soigner des blessures qu’il s’infligeait, mais les douleurs de ses muscles raidis le rattrapaient bien vite. Il lança un sort sur la planche pour la maintenir en lévitation et rejeta rageusement son marteau de côté pour s’asseoir lourdement sur le sol et souffler un moment.— Par Auri-El… Qui aurait cru qu’un mage devait aussi être charpentier ?En sueur, il ôta sa chemise trempée, levant les yeux vers ce qui commençait à ressembler à un abri de fortune. Le soleil de midi lui brûla la rétine. Il savait que son arrivée ici ne serait pas de tout repos, mais il ne s’était pas rendu compte des ressources que cela allait nécessiter chez lui. Toutefois, il était dur à la tâche et il travaillait sans relâche jusqu’à tant qu’il obtienne le résultat escompté. Au début, répartir son temps avait été compliqué et il avait fini par réaliser qu’il ne pourrait se priver du moindre repas s’il voulait survivre. Autrefois, c’était facile de se laisser aller, de se coucher à des heures indues, d’oublier de manger, de se perdre dans ses activités, mais ici, la rudesse de la vie lui démontra qu’il n’avait pas le droit de se laisser aller à une telle nonchalance. Il lui fallait un rythme, une certaine discipline. Alors, il se levait aux aurores, dressait ses cannes pour pécher le poisson, gagnait l’intérieur des terres pour ramasser herbes, racines et baies, creusant des trous dans le sol pour conserver certains aliments. Ses connaissances en alchimie lui permettaient au moins de savoir comment améliorer les propriétés de certains nutriments en les mettant à mariner dans des bocaux ou en les faisant sécher. Il oeuvrait à se fabriquer des filets, mais chaque jour, dépité, il recommençait et laissait cela pour le jour suivant. Alors, il continuait la construction de sa cabane. Il n’aspirait même pas à un grand abri ou à quelque chose qui ressemblât à une véritable maison. Il voulait juste fabriquer des planches pour les faire tenir ensemble. Il avait découvert combien couper des arbres était rude et combien les débiter en planches plus dur encore. Tout dans la nature avait un prix et il n’était nullement question d’argent, mais d’énergie. Et lorsqu’enfin, il s’arrêtait de construire, il avait tout juste assez de force pour se faire à manger et se coucher sur l’humble lit de fortune qu’il avait fabriqué à l’aide d’une couverture rembourrée de feuilles pour dormir d’un sommeil sans rêve jusqu’au petit était bien forcé d’admettre qu’il n’avait aucune notion quant à la fabrication d’objets et, jusqu’à présent, tout ce qu’il concevait de ses mains était rudimentaire. Il avait passé des années à penser qu’il savait. Savoir était devenu un maître mot, toujours plus, connaître les plus inextricables notions sur la magie, sur la philosophie, sur l’Histoire, sur les plantes, sur le ciel et les innombrables étoiles qui l’habitent, apprenant des langages et des dialectes perdus depuis la nuit des temps, s’abreuvant, sans jamais apaiser soif, des récits des sages d’autrefois. Il avait passé sa vie le nez dans les ouvrages et dans ses expériences, dévorant les pages de siècles d’existence. Et plus il apprenait et plus son feu brûlait. Savoir, savoir, savoir, encore et encore. Et en à peine quelques jours, la vie le heurtait de plein fouet pour lui rappeler qu’il ne savait rien. Il ne savait rien sur ce qu’il y avait de plus élémentaire. Il ne savait pas cultiver, ne savait pas chasser, ne savait pas coudre, se débattant avec le fil et l’aiguille, savait à peine cuisiner et se faire un feu. Et de ce qu’il savait, il avait oublié comment dormir et comment manger, comment respirer et comment marcher. Il avait tout à apprendre et à réapprendre. Lui qui se sentait au-dessus du monde de par son incroyable compréhension fut bien vite frappé par une puissante vérité seul face à la nature, il n’était rien de plus qu’un peu de poussière d’étoile se débattant pour subsister. Il aurait pu se trouver abattu d’une telle réalisation, mais au lieu de cela, il était fasciné. Il avait passé cinquante années sur cette terre et voilà qu’il avait encore tant à découvrir. Chaque jour, son enthousiasme grandissait d’apprendre à vivre d’une façon différente. Aesril se remit sur ses jambes, lentement, reprenant le marteau qu’il avait jeté à terre et il revint auprès de la cabane, appuyant sa main contre la planche de bois pour la faire tenir alors qu’il annulait son sort. Pester contre l’inanimé ne servait à rien, alors, plus calmement, il enclencha à nouveau la planche dans la petite fente qu’il avait pratiquée et il la cloua à l’autre. Il se recula d’un pas pour observer son oeuvre. Cette fois-ci, il n’était pas mécontent. Cela faisait des semaines qu’il travaillait et d’ici quelques jours, il aurait enfin un endroit convenable pour dormir et mener ses recherches. Voir le résultat de ses efforts sous ses yeux était très satisfaisant. Il avait bien mérité une petite pause et une récompense. Ce soir, quand le soleil serait plus doux, il irait passa ainsi encore quatre jours à travailler d’arrache-pied pour finalement obtenir un lieu de vie convenable, un refuge où passer les prochains mois, un atelier pour mener ses expériences. Réjoui à cette perspective, il installa à l’intérieur tous les objets et instruments magiques et alchimiques, les cartes, les livres, les runes et les pierres de pouvoir sur cet établi brut qui contrastait avec le finesse de son matériel. Le jour déclinait, le soleil se couchant sur son versant de l’île, passant à travers la petite lucarne qu’il avait aménagée et venant scintiller sur les instruments de verre et de métal poli. Aesril sourit et se surpris à penser que cela lui arrivait souvent ces derniers temps. Ce lieu était devenu le sien, véritablement. Il quitta la cabane pour raviver le feu à l’extérieur et mettre à griller quelques petits poissons sur une plaque de pierre fine, et il remua les braises, contemplant l’horizon. Jamais une telle paix ne l’avait habité par le passé. Cette vie était simple, privée d’interactions sociales, dans un confort des plus élémentaires, dépourvue de concurrence et de manigances, il fallait travailler pour pouvoir se nourrir à sa faim, mais cette vie était bonne. Non, il avait beau y réfléchir, pour rien au monde, il n’aurait échangé sa place en ce moment présent. Un grand cormoran doté d’une tâche blanche sous l’oeil vint se poser sur la plage, non loin de lui et il tourna son visage effilé dans sa direction, d’un geste vif. Aesril esquissa un nouveau sourire. Cet oiseau était devenu son compagnon ces derniers jours. Il lui avait offert quelques unes de ses prises et il avait été surpris de remarquer, qu’au bout d’un moment, le volatile lui indiquait les lieux où pêcher, volant en rond autour de l’eau au-dessus de zones particulièrement remplies de poisson. Depuis, le mage avait pris la coutume de le nourrir. Échange de bons procédés.— Tu es venu chercher ta pitance, c’est cela ? Tiens, attrape, fit-il en lançant un poisson dans sa direction, que l’oiseau attrapa au vol pour l’avaler d’une traite. C’était ici son seul compagnon et il se plaisait à penser que cela lui suffisait. Jamais le cormoran ne pourrait lui faire le cinquième du mal que ses pairs avaient pu lui faire. Peut-être, s’il avait voulu sonder au plus profond de sa personne à ce moment-là, aurait-il remarqué combien l’espoir qu’il existe quelqu’un, un ami, ou une compagne avec qui il aurait pu converser lui déchirait les entrailles. Mais il préférait songer que les choses étaient parfaites ainsi. Après tout, pourquoi risquer d’être malheureux auprès des autres quand il pouvait se satisfaire de sa propre présence, seul, ici, avec les oiseaux marins pour seule compagnie?Aesril mangea à son tour sa part de poisson grillé, soupirant avec bonheur sous ces saveurs pourtant simples mais qui lui paraissaient ici plus exquises que tout ce qu’il avait pu manger au Couchant. Le soleil déclinait sur le ponant, rasant la mer dans un éclat inimitable. Il aurait volontiers pris sa peinture ce soir-là, pour tenter de reproduire la beauté qui s’imposait à son regard et mieux saisir cet instant, mais ce furent des mots qui parvinrent à son esprit, touché et bouleversé par tout ce que ce moment suscitait en lui. Il partit chercher son carnet, son encre et sa plume, sous le regard intrigué du cormoran qui se demandait sûrement si l’Elfe avait encore une offrande à lui faire. Le mage se remit à sa place, assis sur le sable, le carnet de cuir usé posé sur le genou, la plume en suspens au-dessus du papier comme le soleil au-dessus de la mer. Il temps cesse d’ pourquoi suis-je si vivant ?J’ai cherché la sagesse dans les écrits des anciensEt j’ai perdu mon âme dans les rêves des démentsPour assouvir un appétit que je crois sans finJe suis moi-même le fouEt je suis moi-même le sageLe ciel serpente sous mes doigtsLa terre germe sous mon âmeLà où je ne vivais que la moitié de ce que je ressentaisMais vivre la moitié d’une vie, c’est ne pas vivre du toutLà où la mer et les oiseaux et les étoilesDeviennent mes draps, mon air et ma compagneJe ne suis qu’un passager clandestin sur ces terres étrangèresMais quand je reviendrai chez moi, pourrai-je jamais emporterEt la mer et les oiseaux et les étoilesEt ma liberté ?Il garda un moment sa plume au-dessus du parchemin, hésitant à écrire davantage, mais les mots étaient désormais sortis de son esprit et, à présent, seul le calme l’habitait. Il souffla sur l’encre pour la faire sécher et referma le carnet pour le poser sur le sable à côté de lui, fermant les yeux pour écouter le crépitement du feu et la respiration lente et régulière du monde, celle des vagues se déposant sur le sable avec douceur pour en caresser ses grains. Le soleil s’était allongé derrière le voile de la mer et se laissait embrasser par la voûte au bleu profond. Aesril s’allongea à son tour, calant sa respiration sur celle des vagues, envoûté d’un profonde sérénité, faisant glisser sa main jusqu’à ses braies. Il n’avait encore jamais ressenti pareil bonheur. Il était amoureux de cet endroit. Se laissant envahir du plaisir d’être ici, il soupira et reposa sa main contre son torse pour sentir les vigoureux battements de son coeur. Certains jours, il se demandait s’il était bel et bien en vie ou si tout ceci n’était qu’un rêve. Plaçant sa tête sous son bras, il rouvrit les yeux pour observer les étoiles avant de se redresser sur un coude pour jeter un coup d’oeil à la cabane. D’ici, il pouvait voir la boîte contenant les artefacts, rappel qu’il avait bien fait tout ce chemin jusqu’ici depuis le Couchant. Il le savait, à présent, il allait pouvoir commencer ses expérimentations. Tout était prêt. Il avait à sa portée des savoirs et des objets que bon nombre de mages et d’érudits auraient souhaité avoir en leur possession. Il avait attendu et travaillé toute sa vie pour en arriver à ce stade de son existence, celui où il allait pouvoir faire une découverte si grande qu’il pourrait enfin s’affranchir de toutes les institutions de son monde étriqué et devenir un mage puissant. Et pourtant, une part de lui aurait aimé pouvoir rester ici, indéfiniment. Mais était-il capable de se contenter d’une vie aussi simple jusqu’à la fin de ses jours ? N’avait-il pas d’autres ambitions à assouvir ? D’autres rêves à accomplir ? Avait-il vraiment enduré tous ces sacrifices juste pour devenir un ermite sur une île de pirates et de contrebandiers ? Son ventre se noua, cependant, à l’idée de rentrer chez lui. Cela faisait pourtant partie de son plan. Il n’avait jamais eu vocation à rester ici indéfiniment. Alors pourquoi cette pensée l’angoissait-elle tant ? Il repoussa cette pensée au loin dans son esprit, la redonnant aux vagues, aux poissons et au lendemain. Il serait temps bien assez vite de répondre à ces questions. Pour l’heure, le sommeil l’appelait.— Donc… Tu étais abusé par une vieille elfe répugnante durant… presque toute ta vie et tu t’es exilé sur une île pour y faire tes recherches ? J’étais persuadée que tu étais l’amant de Larnatillë… je veux dire, de ton plein voix d’Elia le sortit de ses pensées et il réalisa soudain qu’il s’était arrêté de parler depuis une longue minute, fixant le fond de sa corne d’hydromel, fasciné par le liquide doré, perdu dans ces souvenirs si lointains et si doux. Il releva les yeux vers elle, troublé, tandis qu’elle poursuivait.— Je comprends pourquoi tu ne voulais pas rentrer, à ta place je ne serais jamais retourné là-bas. Qu’est-ce qui t’en empêchait d’ailleurs ? Je veux dire… Lorsque je t’y ai rencontré, à un moment, je me suis imaginé… Oh laisse, c’est stupide…— Non, je t’en prie, dis-moi.— Je me suis imaginé vivre là-bas, avec toi, pour toujours. Peut-être n’aspirais-tu pas à y rester en ma compagnie, il me semble d’ailleurs clair que je me suis fourvoyée quant à tes intentions, mais… Comparé à ce que tu décris du Couchant, cette île semblait… idyllique.— C’est vrai. Tu n’as pas tort. J’ai déjà songé à rester vivre là-bas. Cette idée m’a souvent traversé l’esprit en fait. Je m’imaginais vivre cette vie simple et douce pour toujours.— Et qu’est-ce qui a changé ?— Les artefacts. Les artefacts ont tout changé. Et toi. Lorsque tu es arrivée, c’était comme… un signe du destin. Pour clore cette année de grande section, nous avons organisé une sortie pêche à pied et avons réalisé un projet autour du bord de mer. Nous avons d'abord travaillé autour du vocabulaire du bord de mer loto du bord de mer C'est ensuite avec l'album d'Eric Carle la maison du bernard l'hermite que nous avons poursuivi la découverte du bord de mer. Des activités ici. En arts visuels, nous avons observé l'oeuvre de Matisse, polynésie la mer et avons réalisé notre propre production grâce à une idée trouvée là

oiseaux de bord de mer en bois